09 mars, 2006

Environnement, 10 raisons d'agir !

"La planête se réchauffe ? N'attendons pas que le ciel nous tombe sur la tête. Voici ce qu'il faudra changer pour s'adapter aux nouvelles conditions climatiques."

Ce qui précède est le sous-titre d'un acticle de Valérie Borde dans le dernier numéro du magazine L'actualité (1er avril 2006). Dans ce texte, Mme Borde nous présente 10 bonnes raisons d'agir, les voici :

1. L'antartique dans la boue.

C'est dans l'antartique que les températures grimperons le plus et que les écosystèmes seront les plus bouleversés. La fonte des glace est lourde de conséquence pour les populations nordiques. Près des côtes, elle acroît le risque de glissement de terrain. Il faudra rapidement consolider les fondations des bâtiments, refaire les pistes des aéroports, surveiller la qualité de l'eau potable, etc. La modification des écosystèmes précipitéra aussi des changement culturels, tels que les habitudes de chasse et de pêche et leur effet sur le plan social.

2. L'eau baisse.

À cause de l'évaporation,on s'attend à une baisse du niveau de l'eau, de l'ordre d'un mètre d'ici à 2100, dans les grands lacs et le Saint-Laurent. Cela aura engendrera plusieurs problèmes concernant les besoins des municipalité, des industries et de la navigation commerciale et cela, des deux côtés de la frontière canado-américaine.

3. Désordre agricole annoncé.

À l'echelle mondiale, l'agriculture est le premier secteur touché par les changements climatiques et les répercussions sont très variables. Ce qui inquiète le plus, c'est l'augumentation de la fréquence et de l'intensité des périodes de sécheresse et d'innondation qui pourrait désorganiser sérieusement la production agricole.

4. Sauver les ressources naturels.

Évidemment, les changements climatiques auront un effet sur les ressources naturelles dont dépend une large part de l'économie québécoise et canadienne. Dans les forêts, la répartition des espèces et leurs rytmes de croissance changeront. Les insectes s'adaptant plus vite que les arbres, les épidémies pourrait être plus fréquentes, tout comme les feux de forêt. L'industrie forestière se prépare donc à migrer vers le nord au même rytme que la forêt boréale. Au sud, si la température augmente seulement de 2 degrés Celcius, la production de sirop d'érable sera fortement compromise. En ce qui concerne les pêches, l'augmentation de la température de l'eau pourraît même faire disparaître le saumon atlantique et la truite arc-en-ciel en souffrirait grandement.

5. Le tourisme écopera.

Les saisons de ski et de motoneige seront raccoucies, il y aura baisse des lieux touristiques pendant les canicules, à la suite d'ouragans ou d'innondation, disparraîteront des plages et des stations balnéaires.

6. Les catastrophes coûte cher.

Les évènements extrêmes tels que les ouragans, les innondations et autres tempêtes coûte de plus en plus cher aux gouvernenents et aux assureurs. La sécheresse de 2001 a coûté 5 milliards au Canada et la tempête de verglas 4,2 milliards. Les assureurs américains débourserons 60 milliards pour Katrina...

7. L'érosion des côtes.

Sur les 240 000 Km de littoral du Canada, 7000 Km sont très sensibles à une hausse du niveau de l'océan dû à la fonte des glaciers. À Charlottetown, notamment, où le niveau de la mer à déjà grimpé de 32 cm depuis 1911, on craint que la remonté de l'eau salé, l'intensification des tempêtes et l'érosion ne causent des dommages considérables. Il faudra donc rehausser les digues, renforcer les infrastructures ou déménager...

8. Des routes à repenser.

L'augmentation de l'intensité et de la fréquence des fortes pluies obligera à reconstruire les routes pour mieux diriger le ruissellement. À Montréal l'été dernier, des automobilistes ont déjà fait les frais de la transformation de portions d'autoroute en piscine olympique. Les infrastructures cotières comme les routes et les ponts devront être protégé de l'érosion ou déplacés.

9. Urgence Santé.

En juillet 1995, la canicule qui a sévi à Chicago a fait plusieurs centaines de morts. Pourtant, la leçon n'a pas servi aux autorités françaises, qui se sont laissés surprendre par la vague de chaleur de 2003, encore plus meutrière, avec 5000 morts. Il y a aussi la rmonté dans le nord de certaines maladies comme la malaria ou le virus du Nil.

10. Une énergie mal dépensée.

La rentabilité de l'hydroélectricité, mais aussi celle de l'énergie éolienne ou solaire, dépendra de la mainière dont les entreprises parviendront à prévoir de nouvelles conditions climatiques et à en tirer parti. En matière d'énergie, les mesures prises pour diminuer les emmissions de gaz à effet de serre et la crise attendue du pétrole auront certainement plus de répercussion que les changements climatiques eux-même.

Donc, on voit bien à l'aide de ce qui précède qu'il est urgent d'agir et de sensibiliser la population aux conséquences des différents changements climatiques. De plus, il est impératif de faire comprendre à tous et chacun que notre mode de vie est à la source de tous ces changements climatiques. Chacun de nous a donc une part de responsabilité dans tous cela : il faut changer notre manière de consommer !!! Pour ce faire, quelques sites intéressants :

Équiterre Québec, pour des choix écologiques et sociablement équitables.

Greenpeace Canada, lutte pacifique contre la dégradation de l'environnement et l'injustice.

Responsible Shopper, pour connaître le degré de responsabilité écologique de plusieurs compagnies selon les différents produits de consommation.

1 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

C'est juste un test...

4:43 p.m.  

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